Des entretiens, des conférences, des débats.
Pour cogiter, échanger, comprendre ou désapprendre.
Voici les enregistrements de trois tables rondes proposées à l'occasion de la journée portes ouvertes de la ferme collective de la Tournerie à Coussac-Bonneval, dans le Limousin. Au fil des échanges, on aborde la question de l'installation en collectif en agriculture et les réflexions qu'elle soulève dans notre rapport aux autres, au travail, ou encore dans l'accès au foncier.
Comment ré-habiter les campagnes tout en évitant les villages dortoirs, les centre-villes marchands, les zones pavillonnaires et leurs trampolines, la bagnole deux fois par jour? Le récit de la ville heureuse, bouillonnante, culturelle, dynamique, est tout d'abord une construction politique destinée à concentrer dan les métropoles et leurs périphéries proches (banlieues) la force de travail (les travailleur.ses), et donc l'activité économique (le capital). Les enjeux sociaux et environnementaux nous amènent cependant à repenser des solutions pour dé-denséifier les grandes villes et ré-occuper les territoires d'une manière différente. C'est ce qu'expliquent Guillaume Faburel, géographe et professeur d'urbanisme à l'université Lyon 2, Jean-Jacques Catrain, maire d'Alloue en Charente, et Thomas Gibert, paysan à la ferme collective de la Tournerie, à l'occasion de cette conférence organisée par l'association Briance Environnement le 23 août 2019.